Le Bas-Saint-Laurent passe complètement au rouge le 17 décembre

 

Le Bas-Saint-Laurent passe complètement au rouge le 17 décembre

Article de Stéphanie Gendron paru dans le Placoteux du 15 décembre

Les régions du KRTB ( Kamouraska, Rivière-du-Loup, Témiscouata et les Basques) passent en zone rouge ce jeudi, à l’image du reste du Bas-Saint-Laurent, pour une période temporaire du 17 décembre au 11 janvier.

Dans les régions qui se trouveront en zone rouge durant cette période, la population devra temporairement respecter l’ensemble des mesures s’appliquant à ce palier, notamment l’interdiction des rassemblements privés. Les salles à manger des restaurants, gyms, restos et cinémas doivent fermer leurs portes.

Le premier ministre François Legault a aussi annoncé différentes mesures pour le Temps des Fêtes:

  • les employés de bureau devront obligatoirement faire du télétravail à partir de jeudi
  • les écoles primaires seront fermées du 17 décembre au 11 janvier (plutôt que le 4 janvier), tout comme les écoles secondaires. Les cours seront donnés à distance en dehors des vacances prévus
  • les services de garde restent ouverts pour ceux qui en ont vraiment besoin
  • les zones jaunes passent au orange et les zones oranges passent au rouge du 17 décembre au 11 janvier
  • les activités extérieures peuvent être pratiquées à huit personnes maximum (hockey, ski,…) les sites extérieurs seront ouverts pour s’assurer que les gens puissent faire de la raquette et du ski de fond, par exemple. Les rassemblements dans les cours privées sont interdits.
  • les personnes seules pourront aller dans la bulle d’une autre famille
  • les commerces non essentiels seront fermés du 25 décembre au 11 janvier. Les grandes surfaces ne pourront pas vendre des biens qui ne sont pas essentiels
  • les soins personnels (manucure, coiffure, spa) seront fermés du 25 décembre au 11 janvier
  • le secteur manufacturier demeure ouvert
  • les dentistes, chiros, physios, etc. demeurent ouverts


L’acquisition de Bombardier par Alstom officialisée pour le 29 janvier

 

L’acquisition de Bombardier par Alstom officialisée pour le 29 janvier

Le Placoteux Maxime Paradis

MARDI, 01 DÉCEMBRE 2020 / PUBLIÉ DANS À LA UNEACTUALITÉS



L’acquisition officielle de la division transport de Bombardier par la multinationale française Alstom se réalisera officiellement le 29 janvier prochain.

Alstom en a fait la confirmation sur son site internet le 1er décembre. Les deux entreprises étaient dans l’attente de toutes les autorisations règlementaires nécessaires pour finaliser cette acquisition, notamment des autorités régulatrices en matière de droits de la concurrence dans le monde.

En novembre dernier, le responsable des communications d’Alstom au Canada Adrien Vernhes indiquait au Placoteux que les deux entreprises demeureraient concurrentes jusqu’à la finalisation de l’acquisition au premier trimestre de 2021 et qu’il ne pouvait s’avancer sur les intentions futures de la multinationale concernant le site de La Pocatière, tant que cette transaction n’était pas conclue.

M. Vernhes a néanmoins réitéré l’intention d’Alstom de renforcer sa présence au Canada, en particulier au Québec, où elle s’est engagée à installer le siège social de ses opérations en Amérique à Montréal.

Reprise à l'ITA

 

Une reprise des cours en présentiel pour l’ensemble des étudiants au campus de La Pocatière de l’ITA


L’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) confirme la relance des activités pédagogiques en présentiel pour l’ensemble des étudiants du campus de La Pocatière dès le lundi 5 octobre.

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Halloween… à l’année prochaine !

 

Journal Le Placoteux

VENDREDI, 02 OCTOBRE 2020 / PUBLIÉ DANS ACTUALITÉS

L’Halloween à La Pocatière… à l’année prochaine !

C’est avec regret que la Ville de La Pocatière a pris la décision d’annuler toutes les activités entourant d’Halloween pour cette année.

Les astres étaient pourtant bien alignés pour offrir une programmation haute en couleur afin de souligner fièrement la 15e édition de L’Halloween à La Pocatière le 31 octobre prochain. Malheureusement, compte tenu de la pandémie et des directives émises par la Santé publique nationale et le gouvernement du Québec, il est impossible de tenir un événement de cette envergure cette année.

Quelques activités alternatives ont été proposées afin de souligner l’Halloween différemment, mais la dernière éclosion de COVID du mois de septembre, jumelée au changement de zone de la région du Bas-Saint-Laurent, des inquiétudes de la Santé publique et de l’augmentation de cas au niveau provincial sont venues brouiller les cartes. Les membres du conseil municipal sont conscients de la déception occasionnée par cette décision, mais la sécurité des citoyens est la priorité absolue dans cette période de pandémie.

La Ville a toutefois débuté sa mise en beauté et affiche les couleurs de la fête. Les élus invitent les citoyens à faire de même et à décorer fièrement leurs demeures aux couleurs de l’Halloween. La Pocatière est la ville de l’Halloween depuis 15 ans, et même si elle ne sera pas soulignée cette année, ce n’est que partie remise l’an prochain.

Article de Stéphanie Gendron dans le Placoteux d'hier

 

Zone orange : « La situation est fragile au Bas-Saint-Laurent » – Sylvain Leduc


Même si le nombre de cas de COVID-19 augmente moins rapidement qu’au début septembre dans le Bas-Saint-Laurent, les nouveaux sont particulièrement délicats avec des éclosions en milieu hospitalier et résidence pour personnes âgées.

Le Directeur de la Santé publique du Bas-Saint-Laurent Sylvain Leduc se dit solidaire de la décision du gouvernement de faire passer la région en zone orange, soit en zone d’alerte.

« Au cours des dernières semaines, après une situation assez délicate, les cas se sont poursuivis et touchent maintenant non plus seulement des jeunes qui ont fait la fête, mais des professionnels de la santé et des gens dans des résidences de personnes âgées », a-t-il dit.

En palier orange, on ne peut pas accueillir plus de six personnes par résidence, de deux ménages différents maximum. Les rassemblements publics intérieurs et extérieurs passent à 25 personnes maximum, mais toujours à 2 m.

« Avec 800 cas par jour, aucune région ne devrait être dans le vert, la situation est critique au Québec et ça nécessitait un coup de barre. Ici, la situation est fragile. Le passage au niveau orange est utile et nécessaire. On veut garder nos écoles ouvertes, nos commerces ouverts et notre système de santé en mesure de répondre à tous les besoins», a-t-il ajouté.

Rappelons que l’on rapporte une éclosion à l’hôpital de Rivière-du-Loup (six cas mardi). La transmission a ralenti au Kamouraska et on compte cinq cas actifs dans cette MRC.

« Chaque cas présentement est délicat et sensible à gérer. Géographiquement, nous sommes situés entre Chaudière-Appalaches, en zone rouge, et la Gaspésie qui connaît une transmission importante », d’ajouter Dr Leduc.

Dans les restaurants, le nombre de personnes maximal permis à une table sera de six provenant d’au maximum deux adresses. La vente d’alcool se terminera à 23 h et les établissements devront fermer à minuit. Dans les bars, un nombre maximal de deux personnes par table sera permis. Il est dorénavant fortement recommandé d’éviter de se déplacer entre les régions.

Dans les milieux de vie, tels que les CHSLD, les ressources privées pour aînés, les ressources intermédiaires et les ressources de type familial, seules les visites nécessaires à des fins humanitaires et celles des proches aidants apportant une aide significative à un usager sont autorisées.

Reprise des cours au Cégep et manifestation

 

Maxime Paradis

VENDREDI, 25 SEPTEMBRE 2020 / PUBLIÉ DANS À LA UNEACTUALITÉS

Cégep de La Pocatière : Une manifestation dans le plus grand respect des règles

Photos : Loïc Blier.

Désinfection des mains, port du couvre-visage, distanciation physique appliquée à la lettre, slogan respectueux et présence policière. La trentaine d’étudiants qui ont manifesté le 25 septembre en matinée devant le Cégep de La Pocatière a donné l’exemple à un point tel, en cette période trouble de la COVID-19, qu’ils en ont pratiquement fait oublier la raison de leur mobilisation : la reprise des activités parascolaires.

Réunis aux aurores en cette première journée de reprise des cours en formule hybride, ces étudiants, évoluant pour la plupart au sein des équipes sportives des Gaulois, réclamaient la reprise des activités parascolaires, qui demeurent suspendues au sein du cégep depuis l’éclosion de cas de la COVID-19 qui a mené à une suspension de deux semaines des cours en présentiel au sein de l’établissement.

 

Les manifestants et l’organisateur de ce rassemblement, Samuel Blouin, étudiant de 3e année en sciences humaines et joueur au sein de l’équipe de football des Gaulois, avaient un message clair à adresser à la direction de l’établissement et à la Santé publique : « Nous faisons partie de la solution ».

« Nous ne sommes pas ici pour manifester contre notre cégep. Au contraire, on veut démontrer que nous sommes responsables et que nous sommes capables de suivre les consignes sanitaires imposées par la Santé publique, ce qui ne devrait pas poser problème pour la reprise des activités parascolaires », a mentionné le porte-parole.

 

La directrice générale de l’établissement, Mme Marie-Claude Deschênes, est sortie dès les premières minutes de la manifestation parler aux étudiants présents. Elle s’est dite solidaire avec eux et fière de constater l’application rigoureuse des consignes sanitaires au sein du rassemblement.

 

« Les étudiants avaient pris la peine de nous aviser qu’ils allaient manifester ce matin. Ils ont fait les démarches eux-mêmes pour s’assurer d’une présence policière. C’était important pour moi d’aller souligner le sérieux avec lequel ils s’étaient organisés pour manifester leur déception, ce qui est dans leur plein droit et à la fois tout à fait légitime », a-t-elle ajouté.

 

La directrice précise toutefois que la décision de maintenir les activités parascolaires suspendues, pour le moment, était en cohérence avec les recommandations formulées par la Santé publique. Celle-ci aurait recommandé au Cégep de reprendre seulement les activités jugées « essentielles », ce que l’établissement considère comme étant l’enseignement devant se dérouler en présentiel.

 

« Les étudiants doivent savoir que l’éclosion d’il y a deux semaines n’est plus ce qui pèse dans la balance aujourd’hui. La situation a évolué partout au Québec et beaucoup d’autres facteurs entrent en ligne de compte. La situation géographique du Cégep, à cheval sur deux régions administratives de couleurs différentes — Chaudière-Appalaches, orange et Bas-Saint-Laurent, jaune — est de ceux-là », a-t-elle résumé.

 

Marie-Claude Deschênes mentionnait toutefois que la situation pourrait être amenée à évoluer positivement en faveur des étudiants. Une rencontre avec Santé publique régionale, où la question de la reprise des activités parascolaires sera abordée, entre autres, est prévue le 28 septembre.


Suspension des cours au collégial : Des enseignants préoccupés

 

Suspension des cours au collégial : Des enseignants préoccupés


La suspension des cours en présentiel jusqu’au 24 septembre à l’ITA, Campus de La Pocatière et au Cégep de La Pocatière, préoccupe les enseignants, surtout en ce qui a trait aux laboratoires pratiques. Même s’ils étaient préparés à ce confinement, leurs représentants syndicaux parlent d’une situation qui est loin d’être idéale.

Le représentant sortant de l’exécutif local du Syndicat des professeurs de l’État du Québec (SPEQ), Benoît Garon, avoue que le corps professoral de l’ITA, Campus de La Pocatière avait prévu dans ses plans de cours une suspension des cours en présentiel, mais plus tard en session. Un condensé d’activités pratiques devait se dérouler principalement dans les premières semaines de la session d’automne.

« Le fait que le confinement arrive si tôt pour les étudiants, ça nous déculotte un petit peu », a-t-il reconnu.

La conseillère en communication institutionnelle à l’Institut de technologie agroalimentaire, Annie Marcotte, se veut tout de même rassurante et écrit que « certains laboratoires auront lieu avec une approche pédagogique adaptée à distance, tandis que d’autres seront reportés dans le temps. »

De son côté, la directrice des études par intérim, Monique Lambert, va plus loin. « Il y a différentes façons de développer les compétences liées aux apprentissages des laboratoires traditionnels. On peut y aller de mises en situation, d’analyses de cas, de problématiques amenées différemment auprès des étudiants de façon à ce qu’ils poursuivent leurs apprentissages de la même façon qu’ils le feraient par le biais de la pratique habituelle. »

Si Benoît Garon croit qu’il est possible que certains laboratoires extérieurs soient reportés plus tard en automne, advenant que la suspension des classes en présentiel ne soit pas prolongée au-delà du 24 septembre et qu’une température clémente soit au rendez-vous en octobre, ils se questionnent néanmoins sur l’impact d’un mode d’enseignement 100 % virtuel sur la formation globale des étudiants

« Si on peut rouvrir comme prévu le 24 septembre, ça sera un moindre mal, mais si ça se poursuit, ça sera pénalisant. La direction de l’établissement aura beau dire que les étudiants actuels auront les mêmes compétences que les cohortes passées lors de leur diplomation, mais c’est faux. Leur niveau de maîtrise des connaissances acquises ne sera pas le même quand viendra le temps de les appliquer sur le terrain si nous ne sommes pas en mesure de leur offrir la formation pratique qu’ils viennent habituellement chercher chez nous. »

La directrice des études reconnaît que la voie d’enseignement offerte normalement par l’ITA est aujourd’hui perturbée par la situation exceptionnelle de la COVID-19. Elle affirme tout de même que l’institution a un plan C en main si la situation n’évolue pas dans le sens espérer afin de continuer à enseigner des apprentissages de qualité aux étudiants.

« Cela va de soi que l’ITA est reconnue pour offrir des programmes où la manipulation et la pratique prennent beaucoup de place dans l’enseignement. Il faudra continuer d’être agile dans nos façons de faire sans perdre de vue la qualité de l’enseignement et mettre en place d’autres plans, au besoin », précisait-elle.

Cégep de La Pocatière

Au Cégep de La Pocatière, le directeur des études Steve Gignac mentionnait au Placoteux que les enseignants de l’établissement avaient, tout comme ceux de l’ITA, tenu compte d’un retour possible à l’enseignement entièrement à distance dans la préparation de leur session d’automne. Là aussi, la suspension des laboratoires en présentiel fait que ceux-ci se dérouleront en mode virtuel.

« Ce n’est pas optimal, mais la situation que nous vivons nous exige de s’adapter. Nous avons développé notre expertise en formation en distance, mis en place des outils et libéré les conseillers pédagogiques afin d’accompagner les enseignants. Nos enseignants ont à cœur la réussite des étudiants. Qu’un cours soit offert en présence ou à distance, ils ont toujours le souci d’offrir un enseignement de qualité et mettent en place des activités pédagogiques intéressantes, stimulantes, engageantes, qui permettront aux étudiants de développer les compétences ciblées. »

Le président du Syndicat des enseignantes et des enseignants des Campus de La Pocatière et de Montmagny (SEECLPM), David Boutin, est quant à lui d’avis que « rien ne remplace un laboratoire 100 % en présentiel ». « Le fait que le Cégep de La Pocatière ait choisi de privilégier lesdits laboratoires dans leur gestion du présentiel vs à distance est éloquent », poursuit-il. Il confirme toutefois que l’équipe de professeurs du Cégep était déjà à pied-d’œuvre afin d’ajuster leurs enseignements aux étudiants à la suite de l’annonce de la suspension des cours en présentiel, le 9 septembre en soirée.

« Même si nous sommes prêts à toute éventualité, ce qui est le plus difficile à gérer, en ce moment, c’est l’incertitude qui entoure une reprise éventuelle des cours en présentiel. Cette adaptation est-elle pour deux semaines, ou tout le reste de la session ? Elle est là, la grande question. »

Article du Placoteux sur l'ITA et la Covid

 

COVID-19 : L’ITA, Campus de La Pocatière sur le qui-vive

L’ITA, Campus de La Pocatière. Photo : Maxime Paradis.

L’ITA, Campus de La Pocatière est sur le qui-vive. Certains de ses étudiants pourraient avoir contracté la COVID-19 à la suite d’une soirée privée qui, selon les dires de plusieurs, aurait rassemblé une centaine de jeunes provenant de plusieurs régions, dont un qui a depuis été testé positif au virus.

Le Placoteux a rencontré huit étudiants de l’ITA et également du Cégep de La Pocatière qui attendaient devant la clinique de dépistage de la COVID-19, voisine de l’école polyvalente de La Pocatière, le 8 septembre en après-midi. Tous avaient participé à ladite soirée privée tenue dans une résidence de La Pocatière, le dimanche 30 août dernier.

« Ça rôde depuis huit jours environ. Avoir su, je ne serais pas allé voir ma famille à Québec pour la fête du Travail », de confier l’un d’entre eux.

L’information qu’une personne ayant participé à cette soirée aurait été testée positive à la COVID-19 s’est répandue comme une traînée de poudre sur les médias sociaux depuis 24 h, de confier un autre qui en avait long à dire sur le sujet.

« Il y avait plus de 100 personnes qui provenaient de toutes les régions du Québec. Les gens au party devaient avoir entre 16 et 23 ans. La personne qui nous a confirmé être positive à la COVID-19 n’étudie pas à La Pocatière, mais ç’a vraiment eu l’effet d’une bombe », s’est-il exclamé.

Aucun d’entre eux n’a encore de symptômes, ont-ils assuré, mais plusieurs connaissent quelqu’un de proche qui pourrait avoir des symptômes s’apparentant à ceux de la COVID-19, ce pour quoi ils ont tous décidé de se faire dépister.

Quatre cas ?

Selon eux, trois autres personnes ayant assisté à cette soirée auraient été déclarées positives depuis que le premier cas s’est dévoilé. La responsable des communications au CISSS du Bas-Saint-Laurent, Ariane Doucet-Michaud, n’a pas confirmé ce chiffre, mais mentionne que les cas positifs liés à cet événement sont dans Chaudière-Appalaches.

« Ils ont été en contact avec des personnes du Kamouraska, de Rivière-du-Loup et du Témiscouata. On invite les gens à redoubler de prudence », a-t-elle indiqué.

À l’ITA, Campus de La Pocatière, le directeur de l’établissement Sylvain Gingras s’est dit préoccupé, même si personne des 325 étudiants de la maison d’enseignement ni la centaine d’enseignants, membres du personnel et partenaires gravitant au sein de l’institution n’ont encore été déclarés positifs. « L’inquiétude a pris chez certains étudiants, ils vont se faire tester et on verra après pour la suite », a-t-il ajouté.

Des mesures particulières, qui s’ajoutent à toutes les autres déjà en place, ont tout de même été prises, confirme-t-il. Le noyau d’étudiants ayant participé à ce qu’il qualifie « d’activités sociales non supervisées par l’ITA » suivent désormais leurs cours en mode non présentiel, le temps qu’ils aient leurs résultats.

« Notre message : si vous avez le moindre doute, isolez-vous, suivez les directives de la santé publique et allez vous faire tester si vous ressentez des symptômes », déclare Sylvain Gingras.

La directeur du Campus précise que son établissement est en contact avec la Direction de la santé publique du Bas-Saint-Laurent et qu’il suivra ses recommandations, advenant des cas déclarés positifs au sein des étudiants. « S’il faut basculer totalement en mode non présentiel pour une période déterminée, c’est ce qu’on fera », a-t-il avoué.

Précisons que Le Placoteux a également contacté le Cégep de La Pocatière. Celui-ci donnera suite demain, mercredi.

Maxime Paradis

MARDI, 08 SEPTEMBRE 2020 / PUBLIÉ DANS À LA UNEACTUALITÉS

75e du Jour de la Victoire : Utiliser l’art pour faire appel au devoir de mémoire


75e du Jour de la Victoire : Utiliser l’art pour faire appel au devoir de mémoire

SAMEDI, 09 MAI 2020 / PUBLIÉ DANS À LA UNE, dans le Placoteux CULTUREL



Utiliser l’art au service de quelque chose. Ce leitmotiv définit bien la démarche artistique de Nicolas F. Paquin de Saint-Roch-des-Aulnaies, fasciné depuis toujours par le destin de ceux qui ont vécu la Deuxième Guerre mondiale. À l’écrit ou sur scène, c’est par le biais de récits réels, fictifs ou ponctués de coïncidences dans le présent que l’auteur perpétue le souvenir de ces héros dont on se rappelle que trop peu.
Nicolas F. Paquin l’avoue d’emblée, il est plutôt « allergique aux dates » quand il est question de la Deuxième Guerre mondiale. Le 75e anniversaire du Jour de la Victoire en Europe est toutefois le prétexte que nous avons trouvé pour qu’il nous parle de sa fascination pour ce conflit terriblement meurtrier, entre autres chez ces jeunes hommes dans la fleur de l’âge, ceux qu’il considère comme les héros de cette guerre et dont il a raconté le destin dans ses romans et aujourd’hui sur scène.
« Ce qui m’a toujours fasciné avec ce conflit, c’est le destin des individus. C’est le film « Il faut sauver le soldat Ryan » qui m’avait ouvert à cette perspective. Le film est sorti pas mal à la même époque où j’ai fait connaissance d’un vétéran qui s’était enrôlé parce que son père avait laissé tomber sa famille et que sa mère avait besoin d’argent », raconte-t-il.
Cet homme, Maurice Bouchard, a été, avec Jacques Nadeau et Gilbert Boulanger, de ces héros qui lui ont inspiré ses personnages de sa trilogie de romans Les Volontaires. Cette série de romans, dont le premier tome « Sous le feu de l’ennemi » est paru en 2014, a permis à l’auteur de développer une certaine notoriété autant au Québec, au Nouveau-Brunswick et en France où il a additionné les tournées de salons du livre, les ateliers d’écriture dans les écoles et les conférences ici et là.
Pourtant, lorsqu’il s’est lancé dans cette aventure, s’il savait qu’il écrirait une trilogie et qu’il avait déjà une bonne idée des histoires qu’il voulait raconter, jamais Nicolas F. Paquin n’aurait pensé amener le destin particulier de ces hommes, et même de ces femmes de l’ombre, sur scène, à travers un spectacle qui multiplie les coïncidences qui s’entremêlent avec sa propre quête personnelle, celle de rendre hommage à ces gens en ne les oubliant pas.
« Oui, un spectacle peut être divertissement, et c’est bien correct, mais l’art peut aussi être au service de quelque chose, et c’est l’approche que j’ai voulu prendre », confie l’artiste, qui voit aujourd’hui son projet contraint en raison de la fermeture des salles de spectacle, conséquence directe de la COVID-19.
Ce coronavirus, dont il est difficile de chasser de l’actualité, permet tout de même à Nicolas F. Paquin de relativiser. Toutes ces rencontres qu’il a eu la chance de vivre avec ces vétérans de la Deuxième Guerre mondiale, toutes ces histoires qu’on lui a racontées lui font voir cette crise différemment.
« Les Français ont passé quatre ans sous le contrôle nazi, où tout était restreint, des droits personnels à l’alimentation, sans parler des voisins à qui on ne pouvait plus faire confiance et qui pouvaient vous dénoncer à la police à tout moment. Ce qu’on vit aujourd’hui, pour ceux qui ne sont pas « au front », ce n’est rien. Mais on le perd de vue parce qu’on ne se rappelle pas suffisamment de circonstances comme celles-là », poursuit-il.
De là l’importance de continuer à raconter ces héros, selon lui, sur scène ou à l’écrit, afin que les gens comprennent la chance qu’ils ont aujourd’hui et le sens des responsabilités qui les guidait à l’époque. Et pour Nicolas F. Paquin, le seul moyen d’y parvenir est en essayant de toucher les gens. Les histoires sont faites pour ça, dit-il, et les siennes, même si elles le font briller par la bande, n’auront jamais d’autres buts.

Déconfinement le 18 mai à La Pocatière (Stéphanie Gendron - Le Placoteux)

Levée des barrages : les élus préoccupés


Les élus du Bas-Saint-Laurent interpellent la Direction régionale et nationale de la santé publique afin qu’ils agissent avec extrême prudence dans la décision de maintenir ou non la levée des barrières, notamment à La Pocatière, le 18 mai prochain.
Lorsque la décision du gouvernement avait été annoncée, les élus à qui nous avions parlé étaient plutôt favorables au plan de déconfinement progressif qui incluait la levée des barrières le 18 mai.
«On observe toutefois une dégradation significative de la situation dans la grande région métropolitaine qui a forcé le gouvernement à revoir à deux reprises l’échéancier de son plan de réouverture pour cette partie du Québec», indique La Table régionale des élu(e)s du Bas-Saint-Laurent.
La Table dit que son rôle est de porter les préoccupations de ses citoyens à l’attention des instances qui peuvent intervenir en faveur des intérêts de la population.
«C’est pourquoi nous interpellons de nouveau la Direction régionale et nationale de la santé publique, ainsi que le gouvernement du Québec, afin qu’ils agissent avec extrême prudence dans la décision de maintenir ou non la levée des barrières, notamment à l’ouest du territoire, le 18 mai prochain. Nous réitérons notre confiance en ces instances et sommes assurés qu’elles mettront toujours la santé et la sécurité des Bas-Laurentiens au sommet de leur priorité, considérant que notre population compte 25 % de personnes de 65 ans et plus », a dit le président Michel Lagacé.
La table régionale des élu(e)s municipaux du Bas-Saint-Laurent souligne également l’importance d’avoir une approche coordonnée dans le secteur du Témiscouata qui possède des frontières communes avec le Maine et le Nouveau-Brunswick.
« Sur l’ensemble du territoire, les gens expriment des appréhensions quand il est question de passer d’une situation où une personne en provenance d’une zone chaude qui entre sur le territoire doit se mettre en quarantaine obligatoire; à une autre où cette même personne n’aura aucune obligation en regard à son isolement pour 14 jours. Nos concitoyennes et concitoyens seraient plus confortables si, dans un premier temps, on permettait aux personnes possédant des résidences secondaires d’y accéder, tout en observant une quarantaine volontaire », conclut Michel Lagacé.

75e du Jour de la Victoire : Gilbert Boulanger, raconté par Bernard Généreux

à lire 

Un article de Maxime Paradis publié dans le Placoteux le 8 mai 2020

https://leplacoteux.com/2020/05/75e-du-jour-de-la-victoire-gilbert-boulanger-raconte-par-bernard-genereux/

1er cas de Covid-19 à Rivière du Loup

1er cas de COVID-19 à Rivière-du-Loup : « personne n'est à l'abri »

« Il faut que les gens comprennent que personne n’est à l’abri », affirme le député de Montmagny–L’Islet–Kamouraska–Rivière-du-Loup, Bernard Généreux, alors qu’un premier cas de COVID-19 a été détecté au Bas-Saint-Laurent.
Si la région semblait avoir été épargnée jusqu’à maintenant, ce n’est plus le cas et les élus, dont la mairesse de Rivière-du-Loup, Sylvie Vignet, exhortent les citoyens à respecter les consignes.
Selon le député Généreux, trop de personnes ne prennent pas la situation au sérieux et continuent à vaquer à leurs occupations habituelles.
Les personnes âgées vont au centre d’achats parce qu’elles ont besoin de jaser et de socialiser, on comprend ça, mais la réalité, c’est que ce sont les personnes les plus à risque, dit M. Généreux.
On doit rester chez nous. C’est ce que le gouvernement nous demande de faire. D’ailleurs, on nous demande de le faire de façon volontaire et on espère que ça va demeurer volontaire.
Bernard Généreux, député de Montmagny—L'Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup
M. Généreux rappelle qu’en France et en Espagne, le confinement est obligatoire et que des sanctions peuvent être imposées aux personnes qui ne respectent pas les règles mises en place pour contrer l’épidémie.

Alstom achèterait Bombardier Transport


DIMANCHE, 16 FÉVRIER 2020 / PUBLIÉ DANS Le Placoteux À LA UNEACTUALITÉS
Alstom achèterait Bombardier Transport
L’usine Bombardier à La Pocatière. Photo : Maxime Paradis.



La multinationale française Alstom serait sur le point d’acheter la division Transport de Bombardier. L’information a été communiquée par le Wall Street Journal et reprise depuis par les médias québécois.

Des sources anonymes auraient fait état au quotidien new-yorkais d’un accord préliminaire d’une valeur de 7 MM $. L’entente pourrait être annoncée dès demain, selon le média.
À l’usine de La Pocatière, cette rumeur de vente qui circule depuis un moment et qui semble visiblement sur le point de se concrétiser n’a pas manqué de créer de l’incertitude chez les employés. Plusieurs s’inquiètent à savoir si Alstom conservera l’usine de La Pocatière ouverte, elle qui possède déjà des installations à Sorel-Tracy.
Le président du Syndicat des employés de Bombardier La Pocatière, Claude Michaud, n’a d’ailleurs pas voulu commenter la nouvelle tant qu’il n’aura pas rencontré l’employeur et discuté avec les membres de son exécutif syndical. Le maire de La Pocatière, Sylvain Hudon, a quant à lui dit espérer qu’Alstom voit le potentiel du capital humain de l’usine qui se dédie à la fabrication de wagons de train dans sa ville depuis 1973.
Députés
Vendredi dernier, la députée et ministre Marie-Eve Proulx disait s’attendre à une annonce imminente concernant l’avenir de la division Transport de Bombardier. Elle s‘avouait également optimiste concernant l’avenir de l’usine de La Pocatière, advenant l’acquisition de celle-ci par Alstom.
« Pour moi, il est évident qu’avec tout l’écosystème développé autour de Bombardier dans la région, la recherche et l’innovation qui se font également dans le domaine, l’usine de La Pocatière est très bien positionnée. D’autant plus qu’il y a énormément d’opportunités qui vont se présenter pour la construction de trains dans le futur au Québec. Le gouvernement est catégorique de ce côté-là », a-t-elle déclaré.
Même son de cloche pour le député fédéral Bernard Généreux qui a jonglé plus d’une fois avec l’incertitude entourant l’avenir de l’usine Bombardier Transport dans la région, depuis qu’il a fait le saut en politique. En 2006, lorsqu’il était maire de La Pocatière, il était aux premières loges d’une marche dans les rues de la ville pour réclamer au gouvernement provincial d’octroyer de gré à gré à Bombardier le contrat de remplacement des voitures du métro de Montréal afin d’éviter que l’entreprise ne se retrouve avec un carnet de commandes vides.
 « Bombardier a une technologie unique au monde à son usine de La Pocatière, la soudure au laser, qui a été développée ici, par du monde d’ici, avec de l’argent d’ici. Pour n’importe quel acquéreur futur, c’est une technologie et une expertise qu’il ne voudra pas se débarrasser », a rappelé le député fédéral, vendredi dernier.
Dette
La vente de la division Transport de Bombardier serait possiblement la dernière étape d’un plan de restructuration financière visant à enrayer sa dette à long terme évaluée à 9,3 MM $ US. Jeudi dernier, Bombardier s’est départie de ce qui restait de sa participation dans le programme de l’A220 (CSeries), dont elle avait déjà cédé la majeure partie à Airbus en 2017.

Sculpture sur neige


MARDI, 31 DÉCEMBRE 2019 / PUBLIÉ DANS CULTUREL
Invitation au concours amateur de sculpture sur neige de la Fête d’hiver
Photo : Facebook Fête d’hiver.


Le concours amateur de sculpture sur neige de la Fête d’hiver de Saint-Jean-Port-Joli se tiendra du 6 au 9 février prochains. Pour cette 25édition, en parallèle aux volets professionnels international et provincial, ainsi qu’au volet relève, l’événement invite les amateurs à relever le défi et à réaliser une sculpture sur neige durant la fin de semaine de la Fête.
Au parc des Trois Bérets, des cylindres verticaux de neige de 1,8 m de hauteur par 1,8 m de diamètre seront mis à la disposition de chacune des équipes participantes qui pourra réaliser une sculpture éphémère qui sera évaluée par le public à l’issue de l’événement.
Les modalités d’inscription sont bien simples : former une équipe de deux à quatre participants, dont au moins un adulte, réaliser un croquis du projet de sculpture et fournir ses différents outils pour réaliser la sculpture – les outils motorisés, l’eau et les colorants sont interdits. La période allouée pour la création de la sculpture sur neige s’étend du samedi 8 février, entre 8 h et 17 h, au dimanche 9 février, de 8 h à midi.