ITA de la Pocatière : une direction...

permanente !
 
 

Extrait du Placoteux du 26 juillet 2017

ITA de La Pocatière : Norbert Morin veut une direction générale permanente
 
En entrevue à la radio CHOX-FM de La Pocatière, le mercredi 26 juillet, le député de Côte-du-Sud, M. Norbert Morin a mentionné qu’il désirait une direction générale permanente pour l’ITA
Campus de La Pocatière.
 
 
 
Le ministre de l’Agriculture, Laurent Lessard, allait se pencher sur la chose.
« En faisant le tour de la question avec Laurent Lessard, on s’est rendu compte que c’est l’intérim (à la direction générale) qui inquiète la population », racontait-il aux animateurs Michel Harvey et Antoine de la Durantaye.
 
Norbert Morin a ajouté qu’à la fin de sa rencontre avec le ministre, celui-ci lui aurait mentionné qu’il allait se pencher sur la question.
 
Rappel : la directrice générale actuelle par intérim, Mme Isabelle Allard, est en poste depuis 2016.
 
 
 

11 août : soirée littéraire québécoise avec Nicolas Paquin



Soirée animée par Nicolas PAQUIN
et organisée par
la Section La Pocatière du Comité de jumelage  de Coutances
et
le Cercle de Généalogie et d’Histoire Locale
de Coutances
 
à la salle Barbey d'Aurevilly, aux Unelles,
à Coutances,
 le vendredi 11 août 2017
à 20h30.
Entrée libre


 


Nicolas PAQUIN est un écrivain québécois et historien, auteur de romans d’aventure historique.

Il est de ceux qui croient que l’adversité conduit à connaître la vraie valeur des gens. A travers une galerie de portraits de soldats québécois de la Seconde guerre mondiale, à la manière du conteur, il fait vivre le courage d’hommes ordinaires, qui, mieux que des personnages de fiction, sont devenus les « héros canadiens » de la Libération.

Ces personnages lui ont inspiré sa trilogie : «   Les Volontaires ».

Pour cette trilogie, Nicolas PAQUIN a rencontré et écouté Gilbert BOULANGER, aviateur ayant survolé Coutances à la Libération (comme le 6 juin 1944), et Suzanne GENEREUX, sa sœur, vivant à la Pocatière. Tous les deux sont bien connus de plusieurs Coutançais.
 
 
 
Le tome 2 de cette trilogie « Combattre dans l’ombre », édité en septembre 2015, aux Editions du Phoenix au Québec, reçoit le prix d’excellence de l’année, du CALQ (Conseil des Arts et Cultures du Québec), en mars dernier.

https://www.calq.gouv.qc.ca/actualites-et-publications/nicolas-paquin-recoit-le-prix-du-calq-oeuvre-de-lannee-en-chaudiere-appalaches-pour-son-roman-combattre-dans-lombre/

Ce prix et cette notoriété valent à Nicolas PAQUIN d’être invité à venir en France, pour  présenter ce livre : d’abord à la Maison du Québec à Saint Malo, puis chez nous à Coutances. Il prolongera ses interventions à Courseulles sur mer, invité par le Centre canadien Juno Beach, enfin à Dieppe, dans le cadre du 75ème anniversaire de l’ « Opération Jubilé » (19  août 1942) où des milliers de soldats canadiens furent tués).
 
A l'issue de cette rencontre causerie, la dédicace de ses ouvrages est prévue ainsi qu'un pot de l'amitié.
 
Nous vous attendons nombreux !
 
 



 
 
 
 
 

Le "5 à 7" avec une recette pour un barbecue.


Extrait d'un article du journal "Le Monde", cahier "gastronomie", du 21 juillet 2017.

Au Québec, le « Happy Hour » s’appelle « le 5 à 7 », soit le verre que l’on boit entre 17 heures et 19 heures, avec collègues et/ou amis, avant de rentrer chez soi pour souper. Un véritable rituel !
L'hiver :
dans les bars branchés, on sirote le cidre de glace et le whisky à l’érable, à moins d’opter pour une bière locale ou l’un des cocktails artisanaux en vogue, accompagnés de «grignotines» (olives, noix, fruits secs), de «craquelins» (toasts garnis en tous genres) et petites assiettes.
À la maison, ce que l’on mange et ce que l’on boit en début de soirée dépend avant tout du climat. Au creux de l’hiver, quand il fait « frette » (un froid glacial) et qu’il tombe « des peaux de lièvre » (une  neige intense), on se réunit autour d’un match de hockey à la télé, avec bières, « croustilles » (chips) et ailes de poulet frites.
Pour le traditionnel carnaval et autres fêtes frisquettes, on débouche le Caribou, mélange de vin rouge et d’alcool fort, vodka, gin ou whisky, souvent servi brûlant et agrémenté de cannelle – le vin chaud des braves, en quelque sorte.

L’été :
tout le monde se retrouve dehors. Le « 5 à 7 » devient alors dînatoire, et le barbecue est roi. Même en ville, sur les terrasses et les trottoirs, dans les jardins privés comme les parcs publics, on grille tout sur la braise. « Le barbecue, c’est le repas en toute liberté, analyse le géographe de l’alimentation Gilles Fumey. On peut arriver et manger  quand on veut, on assume son individualisme. »

 

Frédérick Boucher, 33 ans, chef québécois au Gravity Bar, à Paris, non loin du canal St Martin, rue des vinaigriers, est spécialiste des "bouchées apéritives" et des plats à déguster lors d'un "5 à 7".

« C’est dans mon patelin près de Rimouski, à l’est de Québec, que j’ai commencé à travailler dans la restauration, j’étais alors adolescent. Une fois mon diplôme de cuisinier obtenu, j’ai bossé un peu partout à Montréal, dans des bars à vins, des restaurants gastronomiques...

La gastronomie québécoise est celle de nos grands-mères pionnières. C'est une cuisine qui est adaptée aux températures, aux produits d’ici et à l’environnement parfois hostile – des plats de subsistance. C’est la cuisine des fameux Cercles de fermières du Québec,
une association de femmes de la province, plutôt bigotes et attachantes, garantes du patrimoine culinaire et artisanal, qui ont publié de nombreux livres de recettes très populaires.
 
J’ai grandi à côté d’une église, mon grand-père était croque-mort… J’ai failli l’être aussi, mais j’ai préféré croquer la cuisine.
Je me souviens que l’on faisait beaucoup de barbecues quand j’étais petit, j’adorais ça, on grignotait comme on voulait, quand on voulait. En fin d’après-midi, les hommes se mettaient au gril, buvaient de la bière, les femmes des breuvages colorés pleins de glaçons, et l’apéro faisait office de dîner."
 

F
rédérick BOUCHER livre une de ses recettes pour barbecue, pour 10 à 15 brochettes :
Brochettes de faux-filet de bœuf, oignons et aubergines, champignons, marinade au sirop d’érable et sauce soja. Cocktail « La mule bottée » à base de vodka, de martini et de liqueur de bergamotte.
 
400 g de faux-filet de bœuf,
1 gros oignon,
1 aubergine,
2 cuillères à soupe de sirop d’érable,
3 cuillères à soupe de sauce soja, 2 cuillères à soupe d’huile de tournesol, 2 cuillères à soupe de vinaigre balsamique (ou vinaigre de cidre),
sel, poivre,
3-4 champignons de Paris,
2 cébettes.

Tailler la viande et l’aubergine en gros cubes.
Peler et couper l’oignon en quarts, le séparer en pétales.
Dans un cul-de-poule, fouetter le sirop d’érable, la sauce soja, le vinaigre et l’huile,
Ajouter et mélanger la viande et les légumes, et laisser mariner au frais au moins 3 heures.
Embrocher les ingrédients alternativement sur de grands pics en bois,
Faire griller au barbecue (ou à la plancha ou au gril) 2-3 minutes de chaque côté.
Saler, poivrer, garnir de lamelles de champignon cru, cébette ciselée et couvrir d’un filet d’huile.
 
 Bon Barbecue et bon "5-7" !


http://www.lemonde.fr/m-gastronomie/article/2017/07/21/le-5-a-7-quebecois-ou-l-apero-xxl_5163475_4497540.html