De la même famille qu’un Pépito Matéo ou un Yannick Jaulin, Fred Pellerin réenchante le monde et le langage depuis son village du Québec, Saint-Elie-de-Caxton. Le monde parce qu’il s’intéresse fortement aux humains, à leurs petites et grandes histoires et à leur grand tout. Le langage en concassant le français et le québécois, rafistolant des bouts de mots entre eux, néologisant et poétisant.
Son coiffeur, Méo, a tenu « chignon sur rue principale et a veillé longtemps à la capillarité générale. Sachant tirer profit de son accès aux têtes des chacune et chacun, il en vint vite à s’inventer une philosophie du secret éventré et une sagesse de la redistribution de la confidence. Sans lui, les histoires ambiantes n’auraient pas l’élan qu’on leur connaît. […] Jusqu’à ce jour-là où le sort de l’humanité
Son coiffeur, Méo, a tenu « chignon sur rue principale et a veillé longtemps à la capillarité générale. Sachant tirer profit de son accès aux têtes des chacune et chacun, il en vint vite à s’inventer une philosophie du secret éventré et une sagesse de la redistribution de la confidence. Sans lui, les histoires ambiantes n’auraient pas l’élan qu’on leur connaît. […] Jusqu’à ce jour-là où le sort de l’humanité
