Article de Nicolas Paquin paru dans Le Placoteux du 19 août 2017

Quand la France aime La Pocatière
Le samedi 19 août 2017,  

Coutances et La Pocatière sont jumelées depuis 1984.
Crédit photo : Nicolas Paquin

Le jumelage entre La Pocatière et Coutances, ça vous dit quelque chose? Coutances, c’est une ville de Normandie, tout près du Mont-Saint-Michel. Située près de la mer, elle compte environ 10 000 habitants. Bombardée durant la guerre, elle s’est rebâtie entre vieil âge et modernité. Avec une rue principale bordée de magasins de proximité qui s’appelle Saint-Nicolas, je m’y sentais comme sur la 4e avenue à La Pocatière.
Nicolas Paquin

Voilà presque 35 ans que nos deux villes partagent entre elles une relation d’amitié. Quand j’ai commencé à préparer ma tournée littéraire en France, j’ai rapidement communiqué avec les gens du jumelage qui habitent Coutances : je voyais là une occasion de rencontrer de nouvelles personnes outre-mer. Eh bien, finalement, cette graine, semée au hasard, a fleuri plus intensément que prévu : on m’a réservé un accueil qu’on ne réserve qu’aux dignitaires. Rien de moins!
Voyez-vous : les Coutançais adorent La Pocatière. Mes hôtes, les Bohuon, habitent entre le Carrefour de La Pocatière et l’Hôtel La Pocatière. Je ne blague pas! On m’avait demandé de présenter mon travail à leur association. Alors, vous comprenez que je m’attendais à échanger avec un petit groupe de gens… C’était sans savoir que le comité du jumelage entre nos deux villes comprend… tenez-vous bien : plus de soixante membres! Plusieurs de ces membres ont amené des amis, et ma présentation s’est faite devant une salle comble avec, le lendemain, une réception officielle à l’hôtel de ville de Coutances, sur lequel on avait hissé pour l’occasion le drapeau du Québec.
Pour le reste, les Coutançais m’ont fait visiter le célèbre Mont-Saint-Michel, le Normandy Victory Museum et les alentours de leur cité, entre des dîners fastes et des rencontres avec des gens adorables.
Mais pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça, moi? Simple : nous devons relancer les activités avec ce jumelage. Et nous devons laisser des traces dans notre paysage de cette amitié : une place, un parc, une rue… Nos villes ont tant en commun. Pendant mon voyage, j’ai appris que Coutances possède un lycée agricole. Comme notre ITA. Qu’on y retrouve un labyrinthe dans un champ de maïs. Comme ici. En son centre trône une cathédrale. S’y multiplient les institutions d’éducation… Et j’en passe. Madame Bohuon, ancienne conseillère municipale et présidente du comité, me l’a dit : « en 2019, le jumelage aura 35 ans. On aimerait accueillir 35 Québécois ». C’est-y pas merveilleux, ça?

Mais j’irais plus loin. Pourquoi ne pas créer un contact direct, régulier, entre nos institutions, de façon à favoriser les échanges scolaires, économiques, tout autant que culturels? Le Kamouraska et la région coutançaise ne peuvent qu’y trouver des avantages : rares sont les villes qui peuvent se vanter d’avoir un tel accès à la France. J’ai envie de mettre mon chapeau de conseiller à l’entrepreneuriat, et d’enjoindre les jeunes à faire un projet de volontariat pour raviver ce jumelage. Je dis ça comme ça… Mais j’aimerais bien en reparler avec vous, les lecteurs…

Kamouraska, le labyrinthe de La Pocatière

Des images saisissantes du Grand labyrinthe de La Pocatière
Article de Stéphanie Gendron paru dans le Placoteux 
Le mardi 15 août 2017, 11h00
            

Des images saisissantes du Grand labyrinthe de La Pocatière.
Crédit photo : Luc Pelletier

Le Grand labyrinthe de La Pocatière a dévoilé des images saisissantes captées par drone, à quelques jours de l’ouverture officielle.

Quatre fois plus gros que l’an dernier et déménagé dans un nouveau champ de maïs du chemin des Sables, le labyrinthe compte huit kilomètres de chemins et est gros comme 72 patinoires.


Il y a quelques jours, une cinquantaine de personnes l’ont affronté lors de la préouverture et l’ont trouvé très difficile, selon le promoteur Luc Pelletier qui s’en félicite. Le labyrinthe sera accessible cette année dès le mercredi 16 août et jusqu’au 31 octobre. Des activités l’animeront, dont le lancer du maïs, l’illumination, le jeu « pocman » par équipes et une nuit blanche d’horreur durant la période de l’Halloween à La Pocatière.

Nicolas Paquin à Coutances



Conférence aux Unelles le vendredi 11 août 

en partenariat avec le cercle de généalogie et d'histoire locale


 Accueil à la Mairie le samedi 12 août










Au musée de Catz, 

"Normandy Victory Museum"

le dimanche 13 août


Un chef de choeur Pocatois avec Patrick Bruel

1000 choristes dirigés par Marc-André Caron de La Pocatière accompagnent Patrick Bruel à Cannes
Le lundi 7 août 2017, 6h00

Marc-André Caron en répétition avec Patrick Bruel.
Crédit photo : Courtoisie Marc-André Caron
Depuis plus de 20 ans, Marc-André Caron partage son temps entre la France et le Kamouraska. Chef de chœur du Groupe vocal Mouv’ Anse à La Pocatière, il s’évade entre sept et huit fois par année dans l’hexagone pour diriger des ensembles vocaux composés de centaines de choristes. Le 29 juillet dernier, à Cannes, il a pris part à un concert exceptionnel dans lequel il a dirigé pas moins de 1000 choristes de partout dans le monde qui ont accompagné les artistes français Patrick Bruel, Patrick Fiori et Vincent Niclo.

C’est en 1996 que Marc-André Caron a commencé à diriger de gros rassemblements de choristes en sol français. Au fil du temps, l’homme de La Pocatière, originaire de Saint-Pamphile dans L’Islet, a accompagné de cette façon plusieurs gros noms de la chanson française, tels Georges Moustaki, Gilbert Bécaud et Jean-Jacques Goldman, pour n’en nommer que quelques-uns. Depuis le 29 juillet, il peut maintenant ajouter Patrick Bruel à cette liste déjà impressionnante.

Tenté par une soirée littéraire québécoise ?

Tenté par une soirée littéraire québécoise ?
Publié le 09/08/2017  sur OUEST-FRANCE


Nicolas Paquin, écrivain québécois

Le comité de jumelage Coutances - La Pocatière (Québec) en lien avec le Cercle de généalogie et d'histoire locale, dont Patrick Fissot, historien local est vice-président, organise une soirée littéraire québécoise aux Unelles, vendredi.
Elle sera animée par Nicolas Paquin, écrivain-historien, auteur de romans d'aventure. À travers une galerie de portraits de soldats québécois de la Seconde Guerre mondiale, il évoque le courage de ces héros canadiens.
« Ces personnages lui ont inspiré sa trilogie, Les Volontaires. Il a d'ailleurs rencontré et écouté Gilbert Boulanger, aviateur ayant survolé Coutances à la Libération et Suzanne Génereux, sa soeur vivant à La Pocatière », soulignent les responsables coutançais.
Le tome II de cette trilogie, Combattre dans l'ombre, a reçu le prix d'excellence de l'année, décerné par le Conseil des arts du Québec. L'auteur présentera ce livre à Coutances, support d'une conversation avec lui.

Vendredi 11 août, à 20 h 30. Entrée gratuite.