Les pêches à fascines de la rive sud du Saint Laurent ou les pêcheries normandes ?


Les pêches à fascines de la rive sud du Saint Laurent
ou les pêcheries normandes ? Serions-nous cousins ???

Où se trouve cette scène de pêche ?  (1)
   Et celle-ci ? (2)

                  
Pêcherie à Annoville sur mer près de Coutances 


        Fascine à Rivière Ouelle près de La Pocatière
 Emile Lizotte devant sa pêche à fascines à Rivière Ouelle en 1966
Jean-Claude près du benâtre de sa pêcherie à Hauteville sur mer en 2017


Malheureusement ces méthodes de pêches ont tendance à disparaître de chaque côté de l'Atlantique.

C'est un patrimoine à protéger et à conserver.

(1) Fascine sur la côte sud du St Laurent près de la Pocatière
(2) Pêcherie à Hauteville sur mer près de Coutances

Loups marins, outardes et autres balbuzards pêcheurs

Les amoureux de la faune sauvage sont gâtés au Québec. Cette fois,
pas d'ours noir qui traverse la route devant la voiture, à la brunante,
ni de femelle orignale* qui se balade dans la forêt avec moi,
pas plus de biche de Virginie et ses petits, broutant dans la paririe au parc du Bic en fin de journée...
 
(* comme il a fait très chaud et très sec depuis le début juin dans le Bas Saint Laurent, la même femelle orignale ou plusieurs ont pris plusieurs fois, un bain de pied dans la mer devant Rimouski, à la brunante, faits exceptionnels :
L’image contient peut-être : océan, ciel, crépuscule, plein air, eau et nature
 (photographie Gisèle Teyssier)
 
 
Cette fois,
des outardes qui pêchent et se régalent  de spartines couvertes par la marée haute, au fond du petite anse :
 
 
 

 

 
 
 
 

 



 ou un jar, ses dames et ses enfants, nageant tranquillement dans un étang.

 
 
En Acadie (côte Est du Nouveau Brunswick, non loin du Pont de la Confédération qui relie cette côte à l'Ile du Price Edouard), de faux poteaux électriques...
Les balbuzards marins ont pris l'habitude de faire leur nid sur les poteaux électriques, gênant ainsi le passage de l'électricité. Il a été décidé  de construire non loin des vrais poteaux, de faux poteaux un peu plus larges où les couples de balbuzards marins s'installent. Là, leurs petits (2 par couvée au maximum) restent 2 mois avant d'être indépendants), comme sur les deux clichés suivants :
 




 
Enfin,
sur nos côtes normandes il y a des phoques (veaux marins). Sur la côte du pays d'en face, chez nos cousins, il y a des loups marins (cousins des veaux marins). 
Dans l'Estuaire maritime du Saint Laurent, la population augmente.
Ici, à Métis, secteur de villégiature des riches familles anglophones de Montréal, à 50 km à l'Est de Rimouski, connu pour son jardin et son festival, une grosse colonie vit au calme, elle aussi en villégiature !

 
A la marée haute, ils se hissent sur les "boulders" (gros blocs de roches du Bouclier Canadien arrachés et apportés par les glaciers lors de la dernières glaciation), se vautrent, se reposent, prennent le soleil et plongent quand la mer baisse.



Bien sûr il y a eu un ou des ratons laveurs
L'armée ukrainienne va enrôler des ratons laveurs ...
(photographie Internet)
qui ont fouiné dans la poubelle de compost* mal fermée de chez ma chum, qui habite dans un quartier résidentiel.
(* les villes mettent à disposition à chaque habitation une poubelle dédiée à du compost).
Bien sûr il y a eu maman moufette et 2 petits qui n'ont pas sympathisé avec la chienne de ma chum... quelle puanteur !!!
 (photographie Internet)

24.00 en compagnie de Nicolas Paquin et d'autres, à la Pocatière et Saint Roch des aulnaies


Mardi 7 et mercredi 8 août derniers, je suis la chanceuse  !
Je passe 24.00 à La Pocatière, St Jean de Port Joli et surtout Saint Roch des Aulnaies, en compagnie de Nicolas Paquin, sa blonde Justine, un chum artiste génial Daniel et Maxime Paradis, le joyeux journaliste du Placoteux (journal de la Pocatière et du Kamouraska).
 
Arrivée, vers 10.30, par le bus de Rimouski, je suis accueillie par Nicolas P. Il pleut (première fois en 3,5 semaines !). 
Visite rapide du Jardin floral où des bénévoles œuvrent. En face du jardin, je devine les silos de la ferme de l'ITA.
 
Deuxième visite pour achat de fromages à la coopérative de fromage de brebis, dont la délicieuse tomme du Kamouraska fabriquée sur place :
 
Sur l'étale, plusieurs fromages du Québec, le nombre est important : pâte lavée, pâte pressée, pâte cuite. Nicolas P, gourmet, oriente le choix.
 
Malgré la pluie, route vers Saint Roch des aulnaies, à quelques kilomètres de La Pocatière, arrêt à l'ancien quai de St Roch laissé à l'abandon... 
(Le gouvernement fédéral a la charge des littoraux, donc des quais, des marinas et des ports. Pendant les mandats de Stephen Harper, conservateur, de 2006 à 2015, beaucoup de ces infrastructures ont été abandonnées. La rudesse de l'hiver a accéléré leur destruction).
Sans la pluie, la vue sur le lieu du quai doit être magnifique avec le Charlevoix proche, l'île aux Coudres et derrière le cratère de météorite aux Eboulements.
 
La commune de St Roch des aulnaies se divise en deux :
- Les aulnaies, là où il y a la Seigneurie, concédée le 1er avril 1656 à Nicolas Juchereau, et développée par la suite.
 
 
Appartenant à cette seigneurie, classée site historique : le moulin banal qui produit toujours la farine à l'ancienne et qui devrait redévelopper.
 
Juste en dessous du moulin : une boulangerie tenue par Charles, un malouin. Cette boulangerie est le QG de Nicolas P et on le comprend, tout est excellent.
- Saint Roch avec l'église que plusieurs adhérents connaissent, et la ... jolie vieille maison de Nicolas P, en deux parties, une ayant un toit classique et l'autre un toit à double pentes. Nicolas P réaménage sa maison en respectant la tradition de la construction ancestrale.
 
 
La maison est juste en face de l'école dont le nom explique son emplacement :
 
 
Au bout de la cour de récréation : la batture où sont restées des oies blanches depuis la migration du printemps, car blessées.
 
Recherche de bières dans la  micro brasserie : "Ras l'bock", à St Jean de Port Joli (chaque ville, village a sa microbrasserie maintenant au Québec. Toutes intéressantes à goûter...). Le succès est tel que la microbrasserie n'arrive pas à produire suffisamment et  celle que Nicolas P veut n'est pas disponible !
Visite dans l'épicerie de St Jean et ses étales de bières, dont certains sont joliment trouvés.
 
 
 Et achat de croustilles pour s'inviter chez Daniel, ami de Nicolas et artiste qui a une galerie et un "jardin fou" où il expose ses œuvres : objets détournés, plein d'humour qui imposent la réflexion. Daniel peut aussi accueillir dans son gîte 5 personnes en toute autonomie et grand confort.
Au dessus de la galerie, le lieu de vie de Daniel, épicurien, une terrasse où il est bon de déguster bières et coucher du soleil.
 



 
Une fois le soleil couché, la nuit tombée, rencontre avec Maxime Paradis devant les fromages de la coopérative. Discussions, rires, échanges sur le Québec, La Pocatière, l'évolution du jumelage, les envies, les projets...
et à 23.00 heure locale, 5.00 le lendemain à Montmartin sur Mer : vacation Skype avec Jean Christian Cusson.
 
Très beau moment, merci Messieurs !
 
Le lendemain, petit-déjeuner de délicieuses viennoiseries de Charles, le malouin, et route vers Dorval pour le vol vers la France.
 
MERCI, Nicolas et Justine pour votre accueil sympathique !
 


Liliane Grenier : 60 ans d’engagement communautaire enfin soulignés


Liliane Grenier : 60 ans d’engagement communautaire enfin soulignés
Le mercredi 8 août 2018, 16h00


Liliane Grenier
Crédit photo : Pilar Macias
Il y a ceux qui regardent et ceux qui accomplissent. À une époque où tout était à faire et où les femmes restaient principalement à la maison pour s’occuper de la famille et du foyer, Liliane Grenier a été de celles qui ont refusé d’être spectatrices. Déterminée, organisée et dévouée, elle a travaillé à sa façon au développement du milieu pocatois par amour de sa ville et par conviction.

Généreuse et authentique, Liliane Grenier sait rendre n’importe qui très à l’aise. Au téléphone ou en personne, on a toujours le sentiment qu’elle nous reçoit dans sa cuisine autour d’un bon café. « Attends-moi une minute, je te reviens », m’a-t-elle dit, dès le début de notre entretien. À son retour, elle me confie : « Je reçois à souper ce soir et j’ai fait un gâteau éponge. C’est une recette que j’ai faite mainte et mainte fois. Sauf que là je ne sais pas ce qui s’est passé, mais le gâteau n’a pas assez levé à mon goût! »

À moins qu’elle ne se soit lancée dans la confection d’un second gâteau après notre entretien, il est difficile de croire que Liliane Grenier a servi un gâteau « pas assez à son goût » à ses invités. Ne serait-ce parce que ses cinq enfants disent qu’elle est une excellente cuisinière, mais aussi parce que tous les projets communautaires et sociaux dans lesquels elle s’est engagée au cours de sa vie témoignent de sa détermination à vouloir bien faire les choses.
Les premières implications
C’est au début des années 50 que Liliane Grenier a commencé à s’impliquer. Mariée au Dr Raymond-Marie Raymond, Liliane Grenier avoue qu’elle aurait pu se contenter de « rester à la maison et de répondre au téléphone. » L’époque voulait ça. Mais inspirée indirectement par sa mère qu’elle dit avoir toujours trouvé le temps de faire du bénévolat, malgré ses huit enfants, Liliane Grenier a fait de l’implication communautaire et sociale une vocation. « On dirait que j’ai toujours eu ça en moi. Je m’occupais de ma famille comme il faut, mais m’impliquer me permettait de me désennuyer quand mon mari était au travail », se souvient-elle.
D’abord, il y a eu les Guides où les réunions étaient nombreuses et qui se tenaient toujours à des endroits différents. Liliane et ses acolytes en étaient venues à la conclusion qu’il leur fallait un local. « On a fait des activités pour amasser des sous. Une d’entre elles était la Semaine de la femme où notre événement de clôture impliquait un concours du gentilhomme. Pour voter, les gens devaient acheter des billets. Le succès a été tel que ça nous a permis de financer notre local », se rappelle-t-elle.
« On dirait que j’ai toujours eu ça en moi. Je m’occupais de ma famille comme il faut, mais m’impliquer me permettait de me désennuyer quand mon mari était au travail. » – Liliane Grenier
Jumelage
Quelques années plus tard, Liliane avait suffisamment rayonné dans son milieu pour être invitée par l’équipe de Louis-Joseph Gosselin à se présenter comme conseillère municipale à La Pocatière. Élue en 1979, elle est devenue, à l’époque, la première femme à faire son entrée au conseil municipal de la ville. Elle y est demeurée deux mandats, jusqu’en 1987. Durant son premier mandat, le maire Louis-Joseph Gosselin lui a confié la tâche de mettre sur pied le jumelage avec la ville de Coutances en Normandie. « Je ne connaissais rien à ça les jumelages. Je suis donc entrée en contact avec la présidente du comité du côté de Coutances et c’est elle qui m’a guidé », mentionne-t-elle.

De fil en aiguille, le comité en sol pocatois est né et le jumelage s’est concrétisé en 1984. Durant 10 ans, Liliane Grenier en a été la présidente, tissant des liens d’amitié profonds avec nos cousins d’outre-mer et mobilisant toute la communauté pocatoise dans cette aventure. « Je ne voulais pas que ce soit seulement un jumelage de ville à ville. Je voulais que soit le milieu qui active ça. C’est pourquoi j’avais rassemblé des gens de tous les horizons, autant des citoyens que des gens du milieu institutionnel. »
Bibliothèque municipale
En parallèle au jumelage, Liliane Grenier et d’autres femmes de La Pocatière s’activaient depuis un moment à doter la ville d’une première bibliothèque municipale. « On partait de loin. Certains trouvaient que ce n’était pas une nécessité parce qu’ils achetaient déjà des livres à leurs enfants. Ce n’était pas facile de faire comprendre que ce n’était pas le cas de tout le monde », précise-t-elle.

Par leur persévérance et leur détermination, ce groupe de femmes convaincues de la nécessité de donner accès à la lecture au plus grand nombre de gens possibles a remporté son pari. Le chemin a été ardu, mais la bibliothèque municipale de La Pocatière a vu le jour en 1987, où se trouve aujourd’hui le Carrefour des jeunes de La Pocatière. C’est quelques années plus tard qu’elle a été déménagée à son emplacement actuel, dans l’édifice Gérard-Dallaire. « On a ramassé des sous à coup de souper-bénéfice. Avec cet argent-là, on a payé le bois que mon mari a utilisé pour faire les étagères des livres. »
Inspirer
Toutes ces réalisations et d’autres implications de Liliane Grenier au sein de l’Institut de développement Nord-Sud et de l’AMIE – Aide internationale à l’enfance lui ont valu de recevoir la Médaile du Lieutenant-gouverneur pour les aînés, le 26 mai dernier. Le 8 juin, c’était au tour de la Ville de La Pocatière, des membres de sa famille et des amis qu’elle a côtoyés au fil du temps de lui rendre hommage. Malgré cette pluie de reconnaissances méritées, Liliane Grenier demeure humble. « Je ne veux pas me glorifier. C’est des circonstances qui m’ont amené à remplir des mandats. Je n’étais pas seule. Plein de gens ont mis l’épaule à la roue avec moi. C’est pour ça que ç’a toujours fonctionné. »

Néanmoins, Liliane Grenier demeure un spécimen rare. Quelqu’un qui donne sans compter, inspirée toute jeune par les actions de sa propre mère et aujourd’hui inspirante à son tour. À cela elle dira : « J’espère en avoir inspiré d’autres, autrement, il n’y aurait jamais de continuité! »

Un béluga retrouvé mort sur les rives du Saint Laurent à Rivière-Ouelle


Un autre béluga retrouvé mort à Rivière-Ouelle
Le mercredi 1er août 2018, 11h00


La carcasse du béluga femelle retrouvée en 2017 en Rivière-Ouelle.
Crédit photo : Archives Le Placoteux
La carcasse d’un jeune béluga a été retrouvée le 30 juillet dernier sur les berges de Rivière-Ouelle. Il s’agit du deuxième en moins d’un an.
Selon Radio-Canada, les scientifiques observent une hausse de décès chez les nouveau-nés et les femelles bélugas ces dernières années. L’activité humaine, un changement du côté de la ressource alimentaire en raison des changements climatiques ou même la présence de contaminants dans l’eau sont autant d’hypothèses qui pourraient porter préjudice à la gestation des femelles.
Depuis le début de 2018, neuf bélugas ont été retrouvés morts sur les rives du Saint-Laurent.