ASSEMBLEE GENERALE 2022
DE LA SECTION DE JUMELAGE
COUTANCES/LA POCATIERE
Mairie de Coutances - Salle A1
Une bonne nouvelle pour les travailleurs d’Alstom à La Pocatière
Stephanie Gendron
David Van der Wee, directeur général, matériel roulant et composantes pour les Amériques d'Alstom.
Photo : Maxime Paradis.
Une commande de tramways à Toronto fera travailler les employés de l’usine d’Alstom à La Pocatière.
Cela permet de maintenir 200 emplois pour l’usine à La Pocatière, cols
blancs et cols bleus confondus. Les employés travailleront sur certains
sous-ensembles de composants.
« Vraiment une très bonne nouvelle. Cette
annonce va vraiment dans le sens de l’engagement qu’Alstom a pris avec l’usine
de La Pocatière. Tous les contrats pour l’usine sont bons », a fait valoir le
représentant des travailleurs Claude Michaud.
Alstom fournira 60 Flexity, des véhicules légers sur rail, à la
Toronto Transit Commission (TTC), dans le cadre d’un contrat de plus de
275 millions d’euros.
Le contrat débutera à l’automne 2021, avec une cadence au maximum en juin 2022.
Le tout devrait être complété à la fin de l’automne 2023.
À ce jour, 204 tramways ont été livrés à la TTC. La nouvelle commande
de 60 tramways permettra de maintenir des emplois et le savoir-faire, plus
particulièrement sur le site Alstom de Thunder Bay, qui a réalisé le montage et
les tests des précédents tramways.
« Le projet de tramways sera réalisé avec l’aide des sites Alstom de
Saint-Bruno et de La Pocatière qui se chargeront, respectivement, de la gestion
du projet et de certains sous-ensembles de composants. Il permettra à Alstom de
maintenir 400 emplois dans les installations de Thunder Bay et de La
Pocatière », a précisé Alstom par voie de communiqué.
La plume journalistique de Maxime Paradis reconnue
Stephanie Gendron
Maxime
Paradis.
Journaliste au Placoteux, Maxime Paradis
a obtenu rien de moins que sept prix aux récents Grands prix des
hebdos 2021, dans la catégorie des hebdos de moins de 36 pages. Il
s’agit du journaliste le plus reconnu au Québec dans cette catégorie.
Il a remporté un premier prix en opinion (Le jour de la
marmotte), en
éducation (Des finissantes en
zoothérapie en action à l’aéroport), en sports et loisirs ex aequo (70 ans et
toujours sur les tatamis) et en
environnement et agroalimentaire (Faire de l’élevage
éthique et responsable à l’ère du véganisme). Il a aussi remporté une deuxième place en Économie
et finances (Une coopérative
pour assurer une relève aux marchands) et deux troisièmes prix dans les catégories affaire
municipale (S.O.S Eau ferreuse) et Dossier/Reportage (Derrière la ligne
de feu).
Félicitations Maxime, de toute l’équipe du Placoteux.
Enseignement à distance pour toutes les écoles primaires et secondaires du
CSS de Kamouraska-Rivière-du-Loup jusqu’au 5 avril inclusivement
Journal Le Placoteux
École polyvalente de La Pocatière. Photo : Maxime Paradis.
À la suite de
l’analyse de l’enquête épidémiologique révélant la présence de
variants et le nombre de cas en augmentation, le Centre de services scolaire de
Kamouraska-Rivière-du-Loup applique la recommandation de la Santé publique et
procède à la fermeture de toutes ses écoles primaires et secondaires du 26 mars
au 5 avril inclusivement. Les services de garde seront fermés pour
les mêmes raisons.
L’ensemble des élèves
vont poursuivre leurs apprentissages à distance jusqu’à cette date.
Cette décision ne vise
pas le secteur de la formation professionnelle et de l’éducation des adultes,
car les observations pertinentes quant au nombre de cas dans ces secteurs ne
s’y sont pas manifestées.
Pour le Centre de services scolaire de Kamouraska–Rivière-du-Loup, la
priorité demeure la santé des élèves et de son personnel. Il continuera de
suivre la situation de près en collaboration avec les autorités régionales
de la Santé publique.
Le Placoteux Maxime Paradis le 23 mars 2021
Ecole Sacré-Coeur à La Pocatière. Photo
: Maxime Paradis.
La Direction de la
santé publique du CISSS du Bas-Saint-Laurent rapporte 30 cas de variants à
la COVID-19 sur son territoire, dont quatre hospitalisations. Au Kamouraska,
ces variants ont été identifiés chez des enfants fréquentant les écoles du
secteur La Pocatière, forçant le Centre de services scolaire de
Kamouraska–Rivière-du-Loup à procéder à leurs fermetures.
En raison de ces éclosions, le Centre de services scolaire de
Kamouraska–Rivière-du-Loup annonçait en fin de journée la fermeture temporaire
des écoles du secteur de La Pocatière, soit celles de l’Orée-des-Bois à
Sainte-Louise, de la Marée-Montante à Saint-Roch-des-Aulnaies, de la Pruchière
à Saint-Pacôme, des Vents-et-Marées à Rivière-Ouelle, de l’Amitié à
Saint-Gabriel-Lalemant, de l’école polyvalente La Pocatière ainsi que du Centre
de formation générale des adultes de La Pocatière. Ces fermetures sont
effectives jusqu’au 26 mars inclusivement.
Maxime Paradis dans le placoteux
SAMEDI, 23 JANVIER 2021 / PUBLIÉ
DANS À LA UNE, CULTUREL
Le « snow art » du Collège impressionne de nouveau
Le gigantesque dessin réalisé sur la surface enneigée du terrain de football du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, communément appelé « snow art », suscite de nouveau la fascination cette année. L’œuvre est l’initiative de l’enseignant en éducation physique Norbert Roy, avec la complicité de Carl Belhumeur et ses élèves.
Un
premier « snow art » avait été réalisé au même endroit l’an dernier.
L’engouement qu’il avait suscité auprès de la population sur les médias sociaux
ainsi que les élèves et les membres du personnel du Collège l’a incité à
récidiver cette année.
« Le
résultat est encore meilleur que l’an dernier. Je crois bien que ça va devenir
une tradition annuelle », a-t-il confié d’entrée de jeu.
L’idée
de départ était toutefois d’impliquer davantage les élèves dans la conception
du croquis initial, reconnaît l’enseignant. La COVID-19 et les complications
qu’elle occasionne ont toutefois forcé Norbert Roy à limiter la participation
de ses élèves au simple traçage du dessin.
« C’est
beaucoup de travail en amont avant d’en venir à réaliser le croquis », raconte
celui qui a passé des heures sur le web à regarder des vidéos de « snow art »
et différents modèles de mandalas avant d’en venir au dessin actuel.
L’enseignant
en mathématique Carl Belhumeur s’est aussi impliqué étroitement dans le projet,
ajoute-t-il, ce dernier ayant la responsabilité de valider les angles du plan
et de coordonner avec lui la réalisation du croquis par les élèves. Un ensemble
de balises a d’ailleurs été installé par le tandem dans l’objectif de guider
les élèves dans le traçage du motif sur le terrain.
« Juste
ça, c’est un travail de cinq à six jours en amont », a déclaré l’initiateur du
projet.
28 élèves
Un
groupe entier de 28 élèves de 3e secondaire de l’option éducation physique a
contribué à concrétiser l’œuvre. Reliés l’un à l’autre par un système de
cordes, leurs déplacements étaient ensuite encadrés pour permettre la création
du motif actuel.
« Je travaille actuellement un deuxième motif que je ferais tracer par les
élèves du deuxième groupe de l’option », poursuit l’enseignant.
Le
motif serait dessiné sur le terrain voisin qui a déjà été balisé et qui est
également la propriété du Collège. Les conditions idéales doivent toutefois
être au rendez-vous pour qu’il se concrétise.
« Ça
prend suffisamment de neige et pas de gros vent. Lundi (18 janvier), s’il
n’avait pas neigé durant la fin de semaine, on n’aurait jamais pu faire le
traçage du premier croquis avec les élèves », conclut Norbert Roy, qui compte
justement continuer d’entretenir le premier motif avec des collègues le plus
longtemps possible, tant que les conditions météorologiques le permettront.
2021 01 16 Le Placoteux
SAMEDI, 16 JANVIER 2021 / PUBLIÉ
DANS À LA UNE, CULTUREL
Nicolas F. Paquin convie la population à un
rendez-vous virtuel quotidien
L’auteur et conteur de Saint-Roch-des-Aulnaies Nicolas F. Paquin convie virtuellement les curieux dans son univers de création, depuis le 11 janvier dernier. Intitulée L’Heure H, cette incursion quotidienne à la « Big Brother » vise à susciter les échanges entre le public et l’artiste en direct, tout en stimulant la création d’un monologue portant sur l’histoire d’un soldat mort lors de la Deuxième Guerre mondiale.
Nicolas F. Paquin a
appelé cette démarche inhabituelle « créa-réalité », le tout se déroulant sous
les yeux du public tous les soirs sur sa page Facebook par le biais d’une
diffusion en direct. L’idée lui a été inspirée par l’imposition d’un couvre-feu
par le gouvernement, mesure qui a été aussi appliquée au Québec durant la
Deuxième Guerre mondiale, cette période historique qui ne cesse d’inspirer
l’auteur.
« Dans le fond, c’est
une expérience culturelle contraire à ce qui est habituellement offert que je
propose au public. Plutôt que de consommer l’œuvre une fois qu’elle est
terminée, je propose aux gens d’en être partie intégrante dès le début du
processus de création », résume-t-il.
Son désir est de créer
un monologue sur un soldat mort à la guerre, Jean-Charles Labrecque de
Saint-Casimir, village de la région de Portneuf d’où Nicolas F. Paquin tire ses
origines. L’œuvre doit s’inscrire dans la continuité d’un texte souche tiré du
livre Les îles de la Nuit du poète Alain Grandbois, ancien voisin de
Jean-Charles Labrecque et dont le recueil a été publié en 1944. Au terme du
processus de création, le conteur de Saint-Roch-des-Aulnaies aimerait
enregistrer le monologue et l’offrir au public.
« Je n’aurais jamais
pensé faire ça, me lancer sans filet de la sorte. Il faut être très discipliné
pour s’astreindre à créer en direct tous les jours à la même heure devant
public, entre trente minutes et une heure. La réalité, c’est que certaines des
histoires que je raconte depuis quelques années ont parfois mis trois ans à se
créer », ajoutant vouloir poursuivre l’exercice pour toute la durée du
couvre-feu, au moins jusqu’au 8 février.
Premières
Deux diffusions
effectuées durant la première fin de semaine du couvre-feu ont déjà permis de
rassembler une quarantaine de personnes. La première officielle s’est déroulée
le 11 janvier et a suscité pas moins de 122 commentaires.
Parmi eux, un
passionné de généalogie s’est proposé de réaliser celle du soldat mort.
D’autres se sont permis de questionner l’auteur sur sa démarche artistique, lui
qui ne se définit pas comme un historien, encore moins comme un conférencier.
« C’est une façon de mettre l’artiste en
relation avec son public. Après des mois de confinement et de restrictions,
c’est une façon comme une autre de briser son isolement et de ne pas seulement
s’abandonner à ce qui est présenté à la télé. On verra bien si l’engouement va
demeurer jusqu’à la fin. »