La mère du parrainage Coutances-La Pocatière veut que
son « bébé » revive
Le mardi 17 octobre 2017, 9h00
Liliane
Grenier Raymond tient une photo de la cathédrale de Coutances, photographiée
par son défunt mari, le Dr Raymond-Marie Raymond.
Crédit photo : Maxime Paradis
Instigatrice du
parrainage entre la Ville de La Pocatière et Coutances en Normandie, dans les
années 80, Mme Liliane Grenier Raymond souhaite de tout cœur qu’un
comité de citoyens se reforme localement et que les échanges reprennent entre
les deux municipalités, à l’approche du 35e anniversaire du jumelage.
C’est suite à une
série d’articles parue récemment dans Le Placoteux, portant sur les jumelages
entre les municipalités de Rivière-Ouellet et Hautot-Saint-Sulpice, ainsi que
La Pocatière et Coutances, que Mme Grenier Raymond a senti le besoin
d’entrer en contact avec nous. « J’ai encore le feu sacré. Ce jumelage,
c’est comme mon “bébé” », d’indiquer celle qui croit profondément aux
liens qui unissent La Pocatière à Coutances.
C’est pourquoi elle se
réjouit de voir l’intérêt susciter autour du 35e anniversaire de jumelage entre
Rivière-Ouellet et Hautot-Saint-Sulpice et de l’invitation lancée par l’auteur
de Saint-Roch-des-Aulnaies, Nicolas Paquin, qui encourage la communauté
pocatoise à se mobiliser en vue du 35e anniversaire du jumelage avec Coutances, après y
avoir été reçu chaleureusement lors de sa tournée littéraire en août dernier.
« C’est sûr que les temps ont changé et qu’aujourd’hui les gens voyagent
beaucoup plus par eux-mêmes qu’en groupe, mais il y a encore de la place pour
des échanges de la sorte », confie-t-elle.
C’est sûr que les
temps ont changé et qu’aujourd’hui les gens voyagent beaucoup plus par
eux-mêmes qu’en groupe, mais il y a encore de la place pour des échanges de la
sorte.
Historique
Au début des
années 80, Liliane Grenier Raymond était conseillère municipale à La
Pocatière lorsque la ville a été approchée par l’Association France-Québec qui
était à la recherche d’une ville québécoise à jumeler avec Coutances. Le maire
de l’époque, Louis-Joseph Gosselin, lui avait alors demandé de s’occuper du
dossier. « La Pocatière avait été approchée parce qu’on avait beaucoup de
points communs. Les deux villes étaient le siège d’un évêché, on était des
milieux agricoles, éducationnels, culturels et institutionnels forts et nous
avions chacune une école d’agriculture », expliquait-elle.
Après deux ans de
« flirt », le mariage a été officialisé en 1984 lors d’un premier
voyage. « On s’était rendu à Coutances où on avait été hébergé dans des familles.
Il y avait plusieurs personnes âgées dans le voyage et certaines en était à
leur premier voyage à vie », de se rappeler Mme Grenier Raymond.
Dissolution du comité
Ce premier voyage a vu
naître une belle histoire d’amour entre Coutances et La Pocatière, selon
Mme Grenier Raymond. Dans les années qui ont suivies, de nombreux échanges
ont été organisés, permettant tantôt à des élèves de l’École Sacré-Cœur et même
des judokas du Club de judo de s’y rendre.
Toutefois, il y a près d’une
dizaine d’années, le comité de jumelage de La Pocatière s’est dissout, laissant
entre les mains de la ville le soin d’organiser la visite des Coutançais en
2014. Pour le 35e anniversaire
du jumelage en 2019, Mme Grenier Raymond espère qu’une délégation
pocatoise se rendra de nouveau à Coutances, ce qui serait une première depuis
2004. Et ce rendez-vous, s’il se concrétise, elle a bien l’intention d’y
prendre part.
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