7 janvier 2017,
" Il y a longtemps que je n'ai pas vu le Kamouraska aussi enneigé. Depuis mes hivers sur ma ferme, aux grands vents de l'Anse de Pointe-Sèche, le long de la 132.
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Les clôtures de perches ensevelies, le fleuve glacé jusqu'aux dernières îles, les sommets enneigés de Charlevoix, les harfangs blancs perchés sur les poteaux, et ce ciel bleu qui me rappelle celui de l'Italie.
Il ne manque que les carrioles et les chevaux, et on se croirait dans un tableau de Krieghoff.
J'aime cet espace magique du Kamouraska, ouvert et lumineux, plus encore quand il est gelé et tout blanc, et que la limite entre les terres, les battures, le fleuve et les îles s'efface pour former un océan blanc continu.
L'hiver nous fait rentrer en dedans, en dedans de nos maisons et en dedans de nous, avec le sentiment d'habiter un autre monde et de voir celui qui continue sans nous à travers notre fenêtre et notre écran."
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Les clôtures de perches ensevelies, le fleuve glacé jusqu'aux dernières îles, les sommets enneigés de Charlevoix, les harfangs blancs perchés sur les poteaux, et ce ciel bleu qui me rappelle celui de l'Italie.
Il ne manque que les carrioles et les chevaux, et on se croirait dans un tableau de Krieghoff.
J'aime cet espace magique du Kamouraska, ouvert et lumineux, plus encore quand il est gelé et tout blanc, et que la limite entre les terres, les battures, le fleuve et les îles s'efface pour former un océan blanc continu.
L'hiver nous fait rentrer en dedans, en dedans de nos maisons et en dedans de nous, avec le sentiment d'habiter un autre monde et de voir celui qui continue sans nous à travers notre fenêtre et notre écran."
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