Tramways de Toronto : Bombardier La Pocatière passera
les soudures au peigne fin
Le mercredi 4 juillet 2018, 16h00
Des soudeurs à l’œuvre chez
Bombardier à La Pocatière.
Crédit photo : Courtoisie Bombardier Transport, usine de La Pocatière.
Bombardier Transport fera appel à l’expertise de son
usine de La Pocatière pour réaliser l’entretien préventif des soudures de 67
voitures du tramway de Toronto fabriquées jusqu’en 2017. Ces tramways ont été
fabriqués en partie à partir d’éléments structuraux en provenance du Mexique.
Cet entretien préventif est nécessaire suite à une enquête approfondie
amorcée il y a 18 mois. Cette dernière conclut que quelques soudures sur les 67
wagons en question nécessitent d’être revérifiées ou corrigées. « On parle
ici que de quelques millimètres sur les 1600 m de soudure que contient
chaque wagon. Et c’est possible que les voitures n’aient rien également »,
de mentionner Eric Prud’Homme, directeur relation publiques et communications —
région Amériques, chez Bombardier Transport.
En effectuant ce travail préventif, Bombardier s’assure ainsi que la durée
de vie maximale des wagons sera atteinte et que la sécurité des usagers ne sera
pas compromise. « On a confié le travail à notre usine de La Pocatière,
car il s’agit de notre centre d’expertise mondial en matière de soudure et que
c’est beaucoup plus près de Toronto que le Mexique », de préciser
M. Prud’Homme.
Cette nouvelle n’a pas manqué de réjouir le président du Syndicat des
employés de l’usine Bombardier de La Pocatière, M. Mario Guignard.
« C’est une belle marque de confiance de l’entreprise. On reconnaît que
nous sommes capables de livrer dans les temps avec un souci de qualité »,
mentionnait-il.
Selon Eric Prud’Homme, chaque wagon doit donc passer 12 semaines à l’usine
de La Pocatière. La mise à niveau et la vérification de chacun des 67 wagons
doivent donc être complétées au plus tard en 2022 et mobiliser entre 25 et 30
employés. « On parle d’une bonne charge de travail qui s’ajoute à d’autres
contrats qui ont été annoncés récemment. Le temps nous dira l’impact que ça
aura sur les mises à pied prévues à l’automne », de conclure Mario
Guignard.